J’aime pas l’amour… ou trop, peut-être

Cher lecteur, Chère lectrice,

Ne vous inquiétez pas pour le titre, je ne vais aucunement vous parler de mes attentes affectives et encore moins de mon parcours amoureux, vous le savez ici on est pas la pour raconter sa vie !
Bref je sais que vous vous interrogez au sujet de ce titre et vous avez bien raison, il s’agit en fait du titre d’un livre que je viens de finir et que je vous suggère vivement de lire.

Donc non vous ne rêvez pas, en ces hauts lieux de bêtises va naitre aujourd’hui la première critique littéraire!

Alice, l’héroïne du roman découvre que son mec la trompe et pire encore que ses amis cachent d’inavouables secrets ( un peu comme nous tous d’ailleurs), un peu comme Carrie Bradshaw, Alice est un écrivain à succès et c’est au contact de ses amis que naitra son prochain roman et que sa vie prendra un autre tournant .
Qui n’a jamais rêvé de faire de sa vie un roman ?
L’auteur, Vanessa Caffin nous offre avec ce premier roman pleins d’espoirs pour le suivant, tour à tour on découvre la vie de sept de ses amis (non c’est pas le club des des sept de la bibliothèque verte).
Clara la provocante aime un homme marié nommé Lucas et qui n’est autre que l’ex d’Alice, Rose cherche en vain l’amour parfait tout en cachant sa maladie à son entourage, Fred qui se rêve politicien assume difficilement sa bisexualité, Arthur tente de refaire sa vie après son divorce tout en continuant d’épier sa femme, Sam un avocat reconnu et Romain chômeur de longue date  ont juré d’être abstinents…
Au fur et à mesure de la lecture, l’auteur nous immisce dans la vie de ses amis et dans la sienne aussi, avec tout ce que cela soulève comme doutes, interrogations et autres inquiétudes sur l’amour et l’amitié pour enfin finir comme un bon polar.
J’ai adoré la lecture de ce livre car à aucun moment je n’ai eu le loisir de découvrir quelle en serait la fin et croyez moi jusqu’à la dernière ligne, l’héroïne Alice m’a tenue en haleine.
Elle mettre en scène le final comme un spectacle vivant durant lequel chacun devra affronter ses hontes et ses mensonges face aux yeux incrédules de ses amis.
Le style n’est pas très novateur mis pour un premier roman Vanessa Caffin s’en sort plutôt bien en nous présentant une étude psychologique de ses protagonistes bien proche de la réalité.
Le mot de la fin est emprunté à Tristant Bernard, « il est vraiment difficile de dire aux gens qu’on les aime quand on les aime vraiment ».

 

Si vous aussi vous voulez le lire:

J’aime pas l’amour, Vanessa Caffin

Editions Anne Carrière, 18 euros

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